Les substituts nicotiniques se présentent comme des solutions efficaces pour le sevrage. Pour une démarche sans tabac, les médecins préconisent cette formule. En utilisant un patch, une gomme ou un inhalateur, de nombreux patients ont connu le succès. Ceux-ci permettent pratiquement de réduire les symptômes et surtout la dépendance. Toutefois, en agissant défavorablement, il est possible de tomber en surdosage.
Les différents substituts nicotiniques
Les substituts nicotiniques sont des alternatives présentées aux fumeurs dans le cadre d’une démarche sans tabac. Ces dispositifs apportent à l’organisme l’équivalent de la nicotine de la cigarette. En se conformant à la même dose, le fumeur se voit sa dépendance en train de disparaître. On recense de nombreuses formes de substituts selon la voie d’administration. Un patch est un dispositif collé sur la peau. L’inhalateur permet à l’utilisateur de vapoter au lieu de fumer. La gomme à mâcher et les pastilles sont des substances administrées par voie orale. Par rapport à la cigarette, ces procédés ne sont pas nocifs. La nicotine, n’étant pas brûlée, exclut le goudron, le mercure ou d’autres matières dangereuses.
Quels sont les effets de la nicotine ?
Un fumeur devient dépendant de la nicotine du fait que c’est le cerveau qui réclame le besoin à fréquence très régulière. La saturation des récepteurs ne dure que pendant quelques secondes, ce qui le pousse à une grande envie irrépressible de fumer. Avec un substitut nicotinique, la délivrance de nicotine se fait en permanence. Ce qui fait que les récepteurs sont continuellement saturés tout au long de la journée. Cela permet d’éliminer les envies de fumer. Cette réduction de la quantité administrée dans le corps amène même jusqu’à un arrêt total. Les assurances maladie et les autorités de santé ont enregistré un succès de plus de 50 % dans le sevrage par voie de substitut antitabac.
Dosage et surdosage !
En tant que démarche sans tabac, le but est de réduire puis d’éliminer l’envie de fumer. Sur ce, il est recommandé d’administrer un dosage adapté. Dans le cas contraire, il est fort possible que vous échouiez dans votre approche de sevrage. Normalement, les effets d’un substitut nicotinique se font voir au bout de trois mois. En surdosage, le dispositif pourrait être très toxique pour l’organisme. Des symptômes peuvent apparaître tels que les nausées, les vertiges et les maux de tête. Afin d’éviter ces effets indésirables, il serait préférable que votre démarche sans tabac soit accompagnée par un professionnel de la santé.